La vie parallèle de Mademoiselle G
Geneviève Pilon, Autrice
Mon inspiration
Je suis
une amoureuse des mots depuis toujours et qui récemment en est venue à expérimenter l'art d'être autrice. J'ai publié mon premier roman Indigne en 2019 en tant qu'indépendante. Depuis, à travers un cursus universitaire en création littéraire, divers ateliers et autres formations, mais surtout en travaillant sur des projets d'écriture qui m'animent, j'exprime, à ma façon, les multiples nuances du monde qui nous entoure.
me vient de l'observation et de l'analyse du réel qui nous façonne, mais aussi de l'intangible. Derrière, chaque être, chaque relation, chaque situation se cachent une histoire, un parcours, des émotions et des comportements influencés par les aléas de la vie, bons ou mauvais. Je ne crois pas pouvoir me définir à même un seul style ou encore type d'écriture. Mes romans, mes nouvelles, subissent l'influence d'un certain humanisme et prônent l'ouverture. J'aspire à ce qu'ils soient à la fois divertissants, intrigants, mais aussi parfois inspirants et empreint de sensibilité.
Merci
au Carrefour des Artistes, qui me mit en relations avec des personnes formidables partageant ma passion. S'en est suivi et se poursuit, du support, des moments d'écriture, de l'animation d'ateliers et des salons du livre à partager.
Il était une fois... moi
L'univers des mots se découvre et s'explore à l'infini, mais puis-je me décrire comme une écrivaine ? J'aime à penser que oui. Bien humblement et très simplement, je compose des ouvrages littéraires. Cette passion pris naissance, dès l'enfance, dans la lecture, son corolaire. Pourtant, rien ne me prédisposait à aller de l'avant dans cette pratique artistique. Diplômée universitaire en administration et spécialisée dans la gestion des systèmes d'information, pendant plusieurs années, mon côté cartésien fut pour moi un moteur de réussite. Curieuse de nature et douée académiquement, je poursuivi en parallèle plusieurs formations. Je devins détentrice d'un certificat en relations du travail, puis suivie divers cursus en enseignement du collégial et en psychologie. Malheureusement, rien ne semblait me nourrit de manière créative puisque sans que je ne m'en aperçoive, j'avais depuis longtemps mis cet aspect de ma vie de côté en me laissant entraîner par des standards de productivité économiquement mesurables. Dès mes débuts comme analyste en e-commerce pour la prestigieuse, mais presque défunte, compagnie Nortel Network, je compris que les aspects compétitif et individualiste ne faisaient pas partie de mes attributs. Je me dirigeai donc dans le milieu de l'éducation où j'oeuvrai à former l'ensemble du réseau informatique scolaire québécois de Kuujjuaq à Gatineau en passant par les Îles de la Madeleine jusqu'à Val d'or. J'aimais mon métier, voyager, le lien social et humain, le sentiment de faciliter les tâches et d'alléger les responsabilités de mes clients, mais surtout de contribuer à un domaine primordial dans toute société, celui de l'avenir des prochaines générations. Pourtant, le stress me rattrapa et enceinte de mon deuxième enfant, je fis ma première dépression. Par la suite, d'autres pathologies présentes depuis mon enfance resurgirent et on me diagnostiqua un trouble de la personnalité limite. De thérapies en thérapies accompagnées de divers cocktails médicamenteux, je fini par m'en sortir et redevint un actif pour la société. Durant cette période plutôt sombre, l'écriture fut pour moi un outil curatif, mais dont l'usage restait au niveau personnel. Mieux dans ma peau, quelques années plus tard, mon corps m'abandonna en moins de 24 heures. Mal en point, j'arrivai aux urgences en choc septique accompagné de tachycardie et avec une pression quasi inexistante. Immédiatement, le triage donna l'appel de préparer la salle de choc et d'atteler une équipe de médecins prête à me recevoir pour une première opération, victime de la fasciste nécrosante, plus communément appelée la bactérie mangeuse de chair. Je passai plus d'un mois aux soins intensifs et quelques semaines au département de chirurgie. Opérée aux deux jours, je vivais dans l'incertitude d'en revenir avec une jambe en moins ou pas du tout. Les pronostics de décès étant de 1 sur 3 et idem pour l'amputation. En chaise roulante, munie d'un Vac pour drainer ma plaie et d'une sonde urinaire je quittai l'hôpital et poursuivi mes traitements auprès de centres médicaux en ressources intermédiaires. Après quelsques mois, grâce à un personnel médical dévoué et chevronné, mais aussi à de nouveaux équipements faisant l'objet d'une approche expérimentale, je pu enfin retrouver complètement mon autonomie corporelle. Ces épreuves peut-être terrifiantes au moment vécu, furent pour moi, des signes m'incitant à vivre pleinement chaque moment et ce, en accord avec mes convictions profondes et mes valeurs. Depuis, je me dédie à l'écriture. L'environnement social étant ma source d'inspiration.